Quand, le 26 juin dernier, je portais sur cette même tribune les conclusions d’un si long accouchement alors que les premières douleurs avaient été ressenties en 1952 et la perte des eaux lors d’une première publication en 1996, j’étais bien conscient que je me trouvais là, devant un terreau généreux qui n’avait pas fini de me parler de lui. Mais j’étais conscient aussi que ce terreau n’était jamais qu’une théorie qui, si elle expliquait déjà quelques phénomènes, manquait sérieusement de crédibilité. J’en étais tellement bien conscient que j’avais mis en exergue de mes conclusions : «
J’espère que personne n’a pris au premier degré, c’est-à-dire au sens qui découle sans a priori d’une première lecture, ce qui a été développé ci-dessus. Rien n’est moins scientifique bien que tout ait un fondement raisonnable ». Je ne comptais donc que sur mes observations et celles de mes amis pour réviser, infirmer ou confirmer telle ou telle conclusion trop téméraire. D’où l’idée de ce forum qui n'a pas eu grand succès, hélas!.
Et puis, au hasard des programmes de la télévision, un jour – plus précisément le 31 octobre de cette année, à 22 heures 30, je suis tombé sur une émission qui m’a intéressé au plus haut point. Il s’agissait d’expériences vécues par des personnes en état dit ‘de mort imminente’ et présentées dans le cadre d’une soirée consacrée au ‘paranormal’ (Chaîne TNP, Direct 8 ).
Participaient à cette émission, en direct :
- Le Dr Jean-Jacques
CHARBONIER, anesthésiste-réanimateur,
- Stéphane
ALLIX, journaliste, président de l’INREES (Institution de Recherches sur les Expériences Extraordinaires),
- Dominique
BROMBERGER, journaliste,
- Evelyne
ELSAESSER-VALARINO, Spécialiste des EMC (Etat Modifié de Conscience),
- Jacques
MORZELLE, expérienceur ( terme utilisé pour les expérimentateur non scientifiques),
- Jean-François
BRUNE, prêtre théologien, parlant, a-t-il précisé, en son nom propre et non en celui de l’église catholique.
Participaient également, par interview pré-enregistrée :
- Mario
BEAUREGARD, neurologue,
- Pim
VAN LOMMEL, cardiologue, dont certaines de ses études ont été publiées dans
The Lancet.
-
NICOLETTA, chanteuse, expérienceuse.
Il s’est surtout agi des expériences dites ‘sortie de corps’, dont toutes les personnes présentes ont témoigné de la réalité, constatations faites tant par elles-mêmes que par rapports médicaux hors de tout soupçon.
NICOLETTA qui, par suite d’accident, a été pendant 6 jours entre la vie et la mort, s’est ‘vue’ du plafond de la salle d’opération, tout au long de l’intervention chirurgicale à laquelle elle a dû la vie, et a décrit ce qu’elle avait vu et entendu – attesté par les chirurgiens, mais elle a également vu un tunnel avec une lueur à l’extrémité, et a ressenti son retour à la vie comme une ‘renaissance’. Ce qui lui fait dire, en termes lapidaires : « Il y a un truc après la mort ».
Jacques MORZELE, mort en 1949 par accident en maniant un fusil alors qu’il était militaire (mort, c’est-à-dire avec un encéphalogramme plat prouvant que le cerveau n’était plus vivant à défaut d’être irrigué, donc n’ayant plus d’activité électro-chimique), est ‘tombé dans un trou noir’, et s’est vu ‘d’en haut’ dans une salle d’opération en train d’être ‘charcuté’ par des chirurgiens assistés d’infirmières. Sa vision était de 360°. Il n’était pas inquiet, s’amusait à monter, descendre, sortir de la salle en traversant les murs. Il a décrit des pièces voisines qu’il ne connaissait pas, et a même pu lire une plaque sous la table d’opération où il était mentionné : ‘Armes et Cycles de St Etienne’ – ce qui fut confirmé alors que chacun l’ignorait jusqu’alors. Ce qui lui valu le surnom « d’homme à la plaque ».
Il a même rappelé au chirurgien qui ne s’en souvenait plus, que celui-ci avait donné un coup de pied à une infirmière qui était ‘tombée dans les pommes’ afin de pouvoir accéder à son corps pour le massage cardiaque.
Ayant eu confirmation de ces faits ‘vus’ par lui, J. Morzelle en a conclu que le tunnel qu’il avait également ‘vu’ ainsi que la lumière au fond, devaient, obligatoirement, être vrais.
Voir son livre : " Tout commence après ", Jean Morzelle aux Editions Clc
Dominique BROMBERGER, victime, lui, d’un accident de scooter, est resté 3 semaines dans le coma. Ses propos confirment ceux de J. Morzelle. Il précise qu’il était serein, que la proximité de la mort ne l’avait pas effrayé, et qu’il n’avait pas l’intention de sortir de cet état, mais une forme blanche lui serait apparue lui intimant l’ordre de revenir jusqu’à la « frontière » pour un retour à la vie.
Trois autres témoins enregistrés, ont confirmé ce genre de propos « Il faut retourner ! Regarde mais retourne… »
Autour de lui, il entendait parler d’amour… Toutes les expériences confirment ce climat d’amour et de sérénité dans lequel chacun des expérienceurs aurait plongé avec volupté.
Bromberger rappelle qu’il est indispensable de parler aux gens qui sont dans le coma, en dépit de ce qu’en disent certains médecins. Pendant ces trois semaines dans cet état, où il se sentait bien, si on ne lui avait pas parlé, « j’y serais peut-être resté », dit-il.
D’autre part, il précise qu’il n’a aucun doute quant à la communication avec les morts. Voir son livre : " Un aller retour ", Dominique Bromberger aux Editions Robert Laffont
Stéphane ALLIX, non expérienceur mais journaliste, s’est intéressé au phénomène compte tenu du nombre impressionnant des cas de ‘sortie de corps’ donné par les statistiques, soit, recensés dans le monde, 20 millions en Europe, 11 millions aux USA. ( 3000 par an en France et 774 par jour au USA). Il a créé son site :
http://www.inrees.comEn effet, on ne peut pas faire l’impasse d'un tel phénomène sans tenter de lui trouver une explication scientifique ou, à défaut, sans accumuler les témoignages jusqu’au jour où...
Jean-Jacques CHARBONIER qui a rappelé à deux reprises que ‘
le paranormal d’aujourd’hui peut être le normal de demain', a tenu à préciser – en dépit de la risée de ses confrères, médecins comme lui, qu’il ne pouvait plus se taire et témoignait, en qualité de médecin, avoir expérimenté plusieurs fois ces cas de sortie de corps. Sur un accidenté de la route qu’il devait perfuser dans des conditions difficiles, il a «
senti une entité sortir du corps du patient par le sommet du crâne » et qui lui aurait « frôlé la joue ». Il a réalisé à cet instant que «
l’homme est un corps terrestre habité par une entité ».
Après un arrêt cardiaque, dit-il, le cerveau n’étant plus irrigué ne fonctionne plus, l’électro-encéphalogramme est plat. C’est la mort. Or, quand des gens en reviennent et qu’ils témoignent de faits incontestables pendant ce temps de mort,
'on peut dire qu’on ne comprend pas mais on ne peut pas dire que ‘ça n’existe pas !’.
Quand le cerveau ne fonctionne plus, l’homme n’est plus conscient de quoi que ce soit. Or, si par les miracles de la technique, la machine se remet en marche, le ressuscité ne devrait pas se souvenir d’un événement quelconque pendant son temps de 'décrochage'. Devant les preuves contraires, on est fondé de croire que :‘
la conscience ne pouvant pas être le fruit d’un cerveau détruit, elle n’est pas non plus le fruit d’un cerveau en activité normale'.
J.J. Charbonier rappelle le cas d’un urgentiste qui, faisant un message cardiaque, s’entend dire par deux fois « arrêtez ça ! », puis « merci ».
Par quel biais le cerveau arrêté a-t-il pu communiquer avec son soignant ?
Voir :" Les preuves scientifiques d'une vie après la vie ", Dr Charbonnier aux Editions Exergues
Mario BEAUREGARD, neurologue, confirme qu’au cours de l’opération d’un anévrisme du cerveau, après tout arrêt d’activité cérébrale pour les besoins de la cause, une patiente a décrit toute l’opération ainsi que les dialogues échangés entre chirurgiens et infirmières, les instruments utilisés alors qu’elle n’avait aucune formation médicale. Egalement vision d’en haut, de son corps.
PIM VAN LOMMEL, éminent cardiologue, ayant examiné divers cas en est venu à la conclusion que
le cerveau ne produit pas de la conscience mais qu’il reçoit des informations d’une « conscience élargie ». En effet, comment un individu peut-il se souvenir de quelque chose alors que son cerveau ne fonctionne plus ? Constat confirmant ainsi le conclusions de J.J. Charbonier.
Pour lui, le cerveau reçoit des informations sous forme d’ondes électriques, à l’instar d’un poste de télévision,
l’image est reçue par le poste et non conçue par lui.
Pour Evelyne ELSAESSER-VALARINO, spécialiste des expériences de mort imminente, la plupart des gens en partance parlent par symboles, on ne les comprend pas, on les calme alors qu’il faudrait les écouter. Ils voient des personnes décédées qui les attendent pour les rassurer. Tout n’est qu’amour. On leur dit qu’ils sont aimés, qu’on les attend. Une chose est certaine, quand ils en reviennent (puisqu’on ne peut parler que de ceux qui en témoignent, donc qui sont vivants), ils ne sont plus les mêmes. Leur vie change ; ils n’ont plus les mêmes valeurs. Pour les couples par exemple, on enregistre beaucoup de cas de divorces après une expérience d’EMC de l’un des deux conjoints.
A lire : " D'une vie à l'autre ", Evelyn Elsaesser Valarino aux Editions Dervy
Pour Jacques Morzelle, il ne faut pas s’attacher au cimetière, ; ‘« ils » ne sont pas sous une pierre tombale, ils sont là, autour de nous. J. Morzelle trouve un appui dans les propos du Père Jean-François BRUNE qui prosaïquement déclare : « Ci-gisent de vieux vêtements ».
A lire " Les morts nous parlent ", Père François Brune aux Editions Oxus
Enfin une médium, présente sur le plateau pour la deuxième partie de l’émission consacrée à la communication avec l’au-delà, Yonelle
DELLE, précise qu’à la mort de son grand-père, quand le cercueil a quitté la maison pour le cimetière,
elle a « VU » une traînée lumineuse qui s’en est allée vers le ciel à une vitesse prodigieuse et elle a « ENTENDU » très clairement, prononcé paradoxalement lentement par rapport à la vitesse de la traînée : « Je rentre chez moi ».
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Ayant enregistré cette émission au complet, 90 minutes de vision, je peux la recopier sur DVD et la transmettre à qui m’en fera la demande.
A titre d’information :
Le prochain film documentaire de Sonia Barkallah intitulé "Faux départ" sortira en 2009 :
ici Pour plus de renseignements, on peut contacter l'équipe télévisuelle :[url]lagrandesoiree@direct8.net[/url]
A prime abord on pourrait se demander ce que tous ces témoignages peuvent avoir affaire avec la psyO ? Et cependant, en reprenant ci-dessous les phrases que j’ai soulignées en rouge dans mon compte rendu d’émission, on va se rendre compte que le rapport est énorme et qu’ils ne fait que mettre en évidence la réalité de cette psyO et ce qu’elle représente vraiment.
Rappel des 6 phrases surlignées en rouge :
- L’homme est un corps terrestre habité par une entité, qui sort du corps par le sommet du crâne ; (1)
- On peut dire qu’on ne comprend pas mais on ne peut pas dire que ça n’existe pas ; (2)
- La conscience ne pouvant pas être le fruit d’un cerveau détruit, elle n’est pas non plus le fruit d’un cerveau en activité normale ; (3)
- Par quel biais le cerveau arrêté a-t-il pu communiquer avec son soignant ; (4)
- Le cerveau ne produit pas de la conscience mais reçoit des informations (comparaison cerveau/téléviseur : image reçue et non conçue par ) ; (5)
- Vision d’une traînée lumineuse rapide et perception d’une phrase à vitesse normale d’élocution. (6)
A noter que les 5 premières caractéristiques signalées ci-dessus sur les 6 présentées ont été énoncées par des scientifiques : cardiologue, neurologue et anesthésiste-réanimateur, ce qui leur confère un certain poids.
Examinons-les, en détails par rapport à ce qui a été dit par ailleurs sur la psyO.
(1) Souvenez-vous de la notion de ‘spirale’ que vous retrouverez en détail dans la tribune ‘Post-Mortem’. Revoir aussi le postulat n° 1 de la conclusion, 3ème partie de cette même tribune. «
Les pensées matérielles désormais inefficientes quittent le cerveau émetteur », il y a donc rupture. Sous l’effet des lois de l’attraction universelle, cet ensemble rejoint la psyO en constante évolution pour la compléter.
(2) Ces scientifiques se trouvent en fait dans la même situation que moi, mais à l’inverse : ils font des constats qui ne se rapportent à rien de ce qu’ils connaissent, tandis que moi j’ai bâti une théorie qui manque de preuves. Ici, l’un complète l’autre. Et, en ce qui me concerne, conforte ma théorie.
(3) Les fruits du cerveau, ce sont les pensées. L’analyse qui en est faite – donc la conscience, relève, pour partie, de l’ensemble de l’individu, notamment du fameux triptyque : ascendance, éducation et environnement et pour le reste, de l’état des relations entre les spirales et la psychosphère tout au long de la vie de l’individu.
(4) Même après rupture d’une spirale avec son cerveau émetteur, celle-ci peut entrer en contact avec la spirale d’un autre vivant.
(5) Le cerveau ne produit pas de la conscience, il reçoit des information d’une «
conscience élargie ». Il serait intéressant de connaître ce que cet éminent scientifique entend par ‘conscience élargie’. Pour moi, il n’y a aucun doute, c’est de la psyO qu’il s’agit, voire mais moins probablement du psycosmos.
(6) Différences de temps entre le ‘vu’ et l’entendu’ ! Le ‘VU’ l’a été à la vitesse de la lumière, l’ENTENDU’ l’a été par contact direct entre sprirales.
Quant aux autres considérations : Le tunnel noir avec sa lueur éblouissante, les formes blanches, l’apparition de personnes décédées, la vision de son propre corps "d'en haut" et l’amour ressenti. Elles sont, hélas, devenues des clichés populaires qui, conservés dans l’inconscient, peuvent apparaître en ces moments très opportuns à leur résurgence.
En ce qui concerne le ‘
bain d’amour'sur lequel tous les participants non scientifiques ont été unanimes, je le garde en réserve pour un autre débat (j’attends des explications sur l’Amour, Dieu/Amour des chrétiens). Je suis certain de lui trouver une explication rationnelle à moins que, tout bonnement, ce ressenti ne soit réellement qu’une perception d’amour et d’amitié émanant des proches qui accompagnent le malade dans le coma. Il faudrait peut-être établir des statistiques sur les révélations de ceux qui sont accompagnés et de ceux qui ne le sont pas.
Dernier point, et pas des moindres. L’humanité entière, sous la chape de la psychosphère dont elle est la mère, ne peut pas ne pas subir son influence et il est indéniable que des individus plus aptes que d’autres pour des raisons indiscernables actuellement, ont DECOUVERT des bribes de vérités, depuis des temps immémoriaux. On en retrouve des traces dans des écrits anciens, plus récents et voire actuels.
Je ne prendrai pour exemple que la triade égyptienne ou la trinité chrétienne. Le Père/psyC ; le Fils/psyO ; l’Esprit/le brouillard ultimique, le ‘Tout’ où l’information circule à la vitesse absolue ; sans parler de toutes ces curiosités que l’on rencontre aux hasards de nos lectures de livres anciens et religieux de toute confession.
A chacun d’entre nous de s’armer d’un crayon et de relever tout ce qu’il a vu, lu et su ; tout ce qu’il verra, lira et apprendra afin de confronter le fruit de son travail avec le fruit du mien. Ici aussi, l’un éclairera l’autre…
Echoisy, le 13 novembre 2008 C.A.